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Yann Pioline (expert Fina-Unesco), El hadj Relouanou (président Fecanas) et les encadreurs de natation.

Afrique / natation: «le Cameroun, un modèle à suivre en Afrique centrale » Yann Pioline, expert Unesco-Fina

Deuxième séjour fructueux pour Yann Pioline au Cameroun. L’expert Fina-Unesco a passé de nouveau une semaine au Cameroun pour une visite de travail axé sur la formation et le recyclage des encadreurs et responsables de natation au Cameroun. Il en est reparti dimanche 31 octobre avec une pleine satisfaction. Bilan satisfaisant pour le français spécialisé dans les fondamentaux de la natation mondiale. Soit deux ans après sa première mission toujours pour la formation de futurs maitres-nageurs et entraineurs en charge de la future académie de natation au Cameroun. La première en Afrique centrale. Il en a profité pour appeler les pays de la sous-région à suivre le dynamisme, l’engagement et la détermination observée au Cameroun.

Une tournée de travail assurée et saturée pour Yann Pioline sur l’étendue du territoire national. Il s‘est rendu à Douala, Yaoundé entre autres. A chaque arrêt le médiateur entre la Fédération Internationale de Natation (Fina) et le Cameroun a dû sensibiliser les différents acteurs du très attendu projet, « je repars avec le sentiment d’un devoir accompli. De part la qualité du collectif prêt pour lancer la natation scolaire nationale. Les autorités politiques sont toutes avec la fédération. Pour engager toutes les réformes nécessaires dont Les arrêtés, les circulaires ministériels qui contribueront à rendre la natation soit accessible à tous les enfants du Cameroun. »

Il passera le message aux autres africaines qui espèrent pouvoir s’investir également grandement dans le développement de la natation africaine. « Pour les autres pays d’Afrique, je leur signifierai de présenter un dynamisme similaire à celui observé au Cameroun avec une qualité d’intervenants capable de relever le défi d’instaurer une nouvelle page culturelle dans chaque pays comme au Cameroun. J’espère pouvoir bénéficier du même dévouement pour que les enfants d’Afrique centrale, puisse bénéficier de la natation comme ici. »

C’est un formateur conquis par le niveau de performance de ses apprenants, qui s’en est retourné en France. Il le signifie avec un grand sourire, « suite aux évaluations terminales, c’est clair que les compétences sont là, ils peuvent les mettre en œuvre. Ils peuvent prendre en charge des groupes d’enfants dans le cadre de la natation scolaire ici.  La fédération a fait son travail. Ils sont prêts à assurer la sécurité et l’enseignement. Il revient maintenant aux autorités locales de mettre en place des conventions, des accords, des textes authentiques avec des arrêtés à fin que l’administration ne soit pas un frein, mais qu’elle puisse booster et donner une dynamique nouvelle à ce projet porté par la Fecanas. L’on compte beaucoup sur les autorités locales et internationales via l’Unesco pour pouvoir assurer le suivi. »

amandaeloka

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