Roger MBASSA DINE a écouté ce mardi 11 Octobre 2022 toutes les forces vives de la commune d’arrondissement de Douala. L’occasion pour les protagonistes présents d’exposer sur la table les difficultés quotidiennes auxquelles font face les riverains de cette localité. C’était sous l’encadrement de Denise FAMPOU, Maire de Douala 2è.
Problème d’inondation, d’approvisionnement en eau, de route et expropriation foncière ont été évoqués comme principaux maux qui gangrène le vécu des populations de cette commune. Les forces vives des quartiers New-Bell, Newton Aeroport, Tractafrique, Nganguè, camp Yabassi, Bamoun, Marché Oignon ont été entendus.
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Parmi les plus remarquables, les problèmes d’inondations, eau et de route relevés à Newton Aéroport. Une réalité dû selon le Maire de la ville au fait que la population y est construite sur les drains. Palier à cette situation reviendrait à « casser les constructions anarchiques » ce qui causerait de nombreux dommages.
Ngangue de son côté, est confronté à des « dos d’âne » construits hors norme. On y déplore aussi l’expropriation des terrains et des difficultés d’approvisionnement en eau.
Au quartier Tractafrique, les 4 points d’eau alloués par la mairie, ont été loués par le chef du quartier aux particuliers. La population se retrouve ainsi sans eaux, ce qui génère des cas de choléra dans ledit secteur. L’on en dénombre 10 cas en date d’aujourd’hui. Les lampadaires publics y sont vandalisés par des voyous à la recherche du câble électrique d’où un manque d’éclairage et une insécurité fréquente. Les citadins déplorent aussi la présence d’un garage abandonné ayant une cinquantaine d’épave de voiture abritant des ressortissants centrafricains.
Insécurité criarde au sein des quartiers bamerouno, marché oignon, cercle municipal, Newton aéroport 3 où sont installé des kiosques de vente de Tramol (comprimé dopant). S’y ajoute la prolifération des motos-taxi qui saturent les carrefours, des routes en mauvais état et des stationnements illicite des camions dans les rues et sur des espaces prévus pour les taxis.
Le camp Yabassi pour sa part, vit dans une quiétude qui s’améliore au fil des années. Le « pied qui continue de percer la chaussure » des populations des environs, est la menace permanente d’expropriation qui plane depuis 2019 sur leurs têtes.
« Des doléances pas tombées dans les oreilles des sourds ». Le maire de la ville Roger MBASSA DINE a promis la résorbassions progressive de ses maux sous l’assistance de Denise FAMPOU, Maire de la commune de Douala 2è.
